Ligne de Saillat-sur-Vienne à Bussière-Galant

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Ligne de
Saillat-sur-Vienne à Bussière-Galant
Image illustrative de l’article Ligne de Saillat-sur-Vienne à Bussière-Galant
Le vélorail de Bussière à Châlus
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Rochechouart, Châlus
Historique
Mise en service 1880
Concessionnaires État (Non concédée) (1875 – 1883)
PO (1883 – 1937)
SNCF (1938 – 1996)
Ligne déclassée (depuis 1996)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 615 000
Longueur 45,118 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 24 
Nombre de voies Déposée
(Anciennement à voie unique)
Schéma de la ligne
Légende
LSTR
Ligne de Limoges-Bénédictins à Angoulême vers Angoulême
evENDEa-SHI1+r
Tiroir de manœuvre
exvÜSTxl
vexSTR-BHF
446,608 Saillat - Chassenon (164m)
evSHI1l-STRl LSTRq
Ligne de Limoges-Bénédictins à Angoulême vers Limoges-B.
exBHF
453,725 Rochechouart (265m)
exBHF
462,1xx Saint-Auvent (296m)
exBHF
466,6xx Saint-Laurent-sur-Gorre (322m)
exBHF
471,012 Oradour-sur-Vayres (354m)
exHST
473,421 Champagnac (Haute-Vienne) (341m)
exBHF
478,994 Champsac (384m)
WASSERq exWBRÜCKE1 WASSERq
483,20x Viaduc sur la Tardoire (28m)
exBHF
484,211 Châlus (378m)
WASSERq exWBRÜCKE1 WASSERq
489,08x Pont sur la Dronne (20m)
exSPLa+l
LSTRq
Ligne de Limoges-B. à Périgueux vers Limoges-B.
vexBHF-BHF
491,726
438,635
Bussière-Galant (419m)
LSTRq
exSPLe
Ligne de Limoges-Bénédictins à Périgueux vers Périgueux
exLSTR
Ligne de Bussière-Galant à St-Yrieix-la-Perche vers St-Yrieix-la-P.
Origine du chaînage : Paris-Austerlitz via Limoges
modifier 

La Ligne de Saillat-sur-Vienne à Bussière-Galant était une ligne ferroviaire française, qui reliait la gare de Saillat - Chassenon à la gare de Bussière-Galant.

Elle constituait la ligne 615 000[1] du réseau ferré national.

Aujourd'hui, la ligne est déposée.

Historique

Cette ligne a été déclarée d'utilité publique le mais non concédée[2]. Une loi du autorise le ministère des Travaux publics à entamer les travaux de construction de cette ligne[3]. C'est l'administration des chemins de fer de l'État qui en assurera la construction et la mettra en service le .

La ligne est cédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[4]. En 1933, à la suite du traité créant une communauté d'intérêt financière, commerciale et technique entre la compagnie du PO et celle des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, la ligne est intégrée à l'exploitation commune qui en résulte. La SNCF reprend la ligne lors de la nationalisation le .

Le trafic des voyageurs sera supprimé en 1940 et le service des marchandises sera abandonné par étapes.

Horaire de la ligne en 1956.

Dates de déclassement

  • Rochechouart - Oradour-sur-Vayres (PK 454,200 à 470,500) : [5]
  • Section à Rochechouart (PK 453,851 à 454,200) : 1957 ?
  • Section à Oradour-sur-Vayres (PK 470,500 à;470,629) : [6]
  • Saillat - Chassenon à Rochechouart (PK 447,291 à 453,851) : [1]
  • Oradour-sur-Vayres à Bussière-Galant (PK 470,629 à 491,624) : [7]
Carte
Carte détaillée de la ligne.

Ambulant postal

Carte postale de la gare de Ladignac comportant le timbre à date crénelé d'ambulant postal sur ligne de Saillat-Chassenon à Saint-Yrieix daté du 31 décembre 1915.


Un service d' ambulant postal a fonctionné sur cette ligne avant 1920. Les lettres étaient déposées

dans les gares et, dans le train, un employé oblitérait la lettre avec un timbre à date rond à créneaux,

typique des cachets d'ambulants postaux français du début du XXè siècle.

Aujourd'hui

L'ancienne voie à Rochechouart.

De nos jours, le tronçon Oradour-sur-Vayres - Châlus est devenu la voie verte des Hauts de Tardoire goudronnée destinée à la randonnée ainsi qu'au cyclisme touristique. La section Châlus - Bussière-Galant est toujours ferrée et est maintenant occupée par une activité de vélorail. Une brève section de la ligne a été aménagée en chemin piéton à Rochechouart.

Les gares de la Ligne

  • Gare actuelle de Chassenon.
    Gare actuelle de Chassenon.
  • L’ancienne gare de Rochechouart de nos jours devenue une médiathèque (gare de marchandises) et un pôle socio-culturel (gare voyageurs).
    L’ancienne gare de Rochechouart de nos jours devenue une médiathèque (gare de marchandises) et un pôle socio-culturel (gare voyageurs).
  • Carte postale de la gare de Rochechouart vers 1910.
    Carte postale de la gare de Rochechouart vers 1910.
  • Construction de la ligne de chemin de fer vers 1910 à Saint-Laurent-sur-Gorre .
    Construction de la ligne de chemin de fer vers 1910 à Saint-Laurent-sur-Gorre .
  • La gare des tramways de Saint-Laurent-sur-Gorre vers 1910.
    La gare des tramways de Saint-Laurent-sur-Gorre vers 1910.
  • Carte postale de la gare d'Oradour-sur-Vayres vers 1910.
    Carte postale de la gare d'Oradour-sur-Vayres vers 1910.
  • L'ancienne gare de Champagnac la Rivière.
    L'ancienne gare de Champagnac la Rivière.
  • La gare de Champsac en 1921.
    La gare de Champsac en 1921.
  • Ancienne maison de garde barrière de la Tranchardie (Châlus).
    Ancienne maison de garde barrière de la Tranchardie (Châlus).
  • La gare de Bussière-Galant actuelle.
    La gare de Bussière-Galant actuelle.
  • Carte postale de la gare de Bussière-Galant vers 1910.
    Carte postale de la gare de Bussière-Galant vers 1910.

Références

  1. a et b Journal Officiel de la république française du 25/10/1994, page 15 149.
  2. « N° 4893 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer : 31 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 285,‎ , p. 1288 - 1290 (lire en ligne).
  3. « N° 7097 - Loi qui autorise le ministre des Travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure des chemins de fer énoncés à l'article 1er de la loi du 16 décembre 1875, et aux articles 1er et 3 de la loi du 31 décembre 1875 : 14 juin 1978 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 17, no 398,‎ , p. 13 - 14 (lire en ligne).
  4. « N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 352 - 359 (lire en ligne).
  5. Journal Officiel de la république française du 13/11/1954, page 10 677.
  6. Journal Officiel de la république française du 26/7/1973, page 9 123.
  7. Journal Officiel de la république française du 18/4/1996, page 5 954.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Henry Le Diraison et Yvette Renaud, Voyages en Charente au temps de la vapeur, La Couronne, Centre départemental de la documentation pédagogique de la Charente, coll. « Cultures et traditions charentaises », , 304 p. (ISBN 2-903770-48-4, présentation en ligne)
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