Mircea Cantor

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Mircea Cantor
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Biographie
Naissance
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OradeaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
roumaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Artiste visuel, artiste d'installation, dessinateur, peintre, sculpteur, artiste vidéo, animateur, artiste conceptuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Prix fondation d'entreprise Ricard (en) ()
Prix Marcel-Duchamp ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Mircea Cantor, né en 1977 à Oradea en Roumanie, est un artiste qui, à travers ses œuvres, se livre à une subtile critique de la société contemporaine.

Il vit et travaille entre Paris et Cluj.

Parcours artistique

Mircea Cantor a étudié à l'université d'art et d'esthétique de Cluj-Napoca et à l'École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole.

Ses travaux témoignent d'une réflexion critique sur les aspects positifs et négatifs de la globalisation. Dans le sillage de Marcel Duchamp, Cantor recourt aux objets ready-made ou encore à l'iconographie afin d'exposer l'ambiguïté de la vie quotidienne au postmodernisme, c'est-à-dire à une époque où l'on assiste au processus de métissage culturel dû à l'effondrement des différentes frontières (géographiques, symboliques, culturelles)[1]. Les supports d'expression de Cantor sont très divers : vidéo, animation, sculpture, dessin, peinture et installations[2].

Ses travaux figurent dans les collections de plusieurs grands musées tels le Museum of Modern Art à New York[3], le Walker Art Center à Minneapolis[4],[5], le Philadelphia Museum of Art à Philadelphie.

Cantor est représenté à Paris par Yvon Lambert[6], à Tel Aviv par Dvir Gallery[7] et à Rome par Magazzino[8].

Prix et distinctions

Expositions (sélection)

Expositions personnelles

  • 2019 :
  • 2018 : « Vânătorul de imagini, chasseur d'images », Paris, musée de la Chasse et de la Nature[14],[15],[16]
  • 2016 :
    • « Solo show », Senlis, Fondation d'entreprise Francès, mars-juin[17],[18]
    • « Mircea Cantor. La partie invisible de l'infini », Paris, Musée national d'art moderne, Atelier Brancusi, septembre 2016- mars 2017[19]
  • 2013 : « Quod Erat Demonstrandum (Q.E.D.) », Bucarest, Musée national d'art contemporain de Roumanie, dans une aile du palais du Parlement[20],[21]
  • 2012 : « Mircea Cantor Prix Marcel Duchamp 2011 », Centre Pompidou, Paris, France, octobre 2012-janvier 2013[22]
  • 2011 : « More cheeks, than slaps », Ivry-sur-Seine, Le Crédac, septembre-décembre[23]
  • 2010 :
    • « Heilige blumen », Nuremberg, Kunsthalle, décembre
    • « Klug wie die Schlangen und einfältig wie die Tauben », Mönchengladbach, Museum Abteiberg, juillet
  • 2009 :
    • « Which light kills you », Glasgow, The Common Guild, novembre [24]
    • « Tracking Happiness, Zurich, Kunsthaus Zurich, septembre[25],[26].
  • 2008 : « Seven Future Gifts, Budapest, Műcsarnok, septembre
  • 2007 : « Ciel variable », Reims, Frac Champagne-Ardenne[27],[28]
  • 2006 :
  • 2005 :

Expositions de groupe

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mircea Cantor » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) T. J. Demos et Carlos Basualdo, Mircea Cantor : the title is the last thing (catalogue d'exposition)), Philadelphie, Museum of Art, .
  2. Philippe Piguet, « Mircea Cantor, quelque chose de Fluxus », Le Journal des arts,‎ (lire en ligne).
  3. (en) « Mircea Cantor Romanian, born 1977 », sur Museum of Modern Art.
  4. (en) « Mircea Cantor », sur Walker Art Center.
  5. (en) Doryun Chong, « Recent Acquisitions: Mircea Cantor’s Deeparture and Cao Fei’s COSPlayers », sur Walker Art Center, .
  6. « Mircea Cantor », sur Galerie Yvon Lambert..
  7. (en) « Mircea Cantor », sur dvirgallery.com.
  8. (en) « Mircea Cantor », sur magazzino.gallery/en/.
  9. « Mircea Cantor. Artiste », sur fondation-pernod-ricard.com.
  10. Valérie Duponchelle, « Mircea Cantor, Prix Marcel Duchamp 2011 », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  11. Anne-Cécile Sanchez, « Mircea Cantor rentre au bercail », Le Journal des arts,‎ (lire en ligne).
  12. (fr + en) Katell Jaffrès (dir.), Mircea Cantor : Înainte (catalogue d'exposition), Gand, Snoeck, , 110 p. (ISBN 978-94-6161-539-8).
  13. « Mircea Cantor, "Aquila non capite muscas" à voir à Salses-le-Château », L'Indépendant,‎ (lire en ligne).
  14. Chloé Subra, « Mircea Cantor, dompteur d’ours à Paris », Connaissance des arts,‎ (lire en ligne).
  15. Clémentine Mercier, « Mircea Cantor à l’affût du folklore », Libération,‎ (lire en ligne).
  16. (fr + ro) Claude d'Anthenaise (dir.), Mircea Cantor (catalogue d'exposition), Paris, Fondation François Sommer, , 2 vol. (71, 67 p.) (ISBN 978-2-9549065-7-7).
  17. Christine Coste, « Mircea Cantor - Portrait », Le Journal des arts,‎ (lire en ligne).
  18. « “Solo show”. Mircea cantor », sur fondationfrances.com.
  19. (fr + en + ro) Doïna Lemny et Jean-Michel Bouhours, Mircea Cantor. La partie invisible de l'infini (catalogue d'exposition), Lyon, Fage éditions, 159 p. (ISBN 978-2-84975-438-2).
  20. « Mircea Cantor a investi le palais pharaonique de l’ex-dictateur roumain », Libération,‎ (lire en ligne).
  21. « Roumanie : l'artiste Mircea Cantor s'invite dans l'ancien palais de Ceausescu », sur France Info, .
  22. (fr + en) Jean-Pierre Bordaz et François Quintin, Mircea Cantor : prix Marcel Duchamp 2011 (catalogue d'exposition, Paris), Paris, Centre Pompidou, , 87 p. (ISBN 978-2-84426-589-0).
  23. Jean-Max Colard, « Mircea Cantor: « Je ne veux pas sauver le monde » », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne).
  24. (en) « Mircea Cantor – 'Which light kills you’ », sur thecommonguild.org.uk.
  25. (de) Hans-Joachim Müller, « Kunst im Glück », Die Zeit,‎ (lire en ligne).
  26. (de + en) Mirjam Varadinis (dir.) et Susanne Titz (dir.), Mircea Cantor (catalogue d'exposition (Zurich, Kunsthaus Zürich, 2009)), Heidelberg, Kehrer, , 224 p. (ISBN 978-3-86828-107-1).
  27. Sean James Rose, « Mircea Cantor, poète politique », Libération,‎ (lire en ligne).
  28. (fr + en) François Quintin, Mihnea Mircan et Reims, Mircea Cantor (catalogue d'exposition), Collège-FRAC Champagne-Ardenne ; Paris ; New York : Y. Lambert, , 211 p. (ISBN 978-2-907331-22-7).
  29. (en) Ben Luke, « I decided not to save the world, Tate Modern - review », The Standard,‎ (lire en ligne)
  30. (en) « Project space: I decided not to save the world », sur Tate Modern.
  31. (it) « Barock », sur madrenapoli.it.

Bibliographie

  • Harry Bellet, « L'artiste Mircea Cantor en quatre dates », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité).
  • Timothée Chaillou, « Entretien - Mircea Cantor », sur slash-paris.com, .
  • Philippe-Alain Michaud, Mircea Cantor, Paris, Éditions Dilecta, , 255 p. (ISBN 978-2-37372-056-3).
  • Elisabeth Vedrenne, « Mircea Cantor et le parler universel », Connaissance des arts,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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    • Delarge
    • Musée national centre d'art Reina Sofía
    • Museum of Modern Art
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    • Union List of Artist Names
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