Pierre François Devaux
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/72/Clio1_-_2.png/36px-Clio1_-_2.png)
Cet article est une ébauche concernant l’histoire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
![Page d’aide sur l’homonymie](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a9/Logo_disambig.svg/20px-Logo_disambig.svg.png)
Pour les articles homonymes, voir Devaux.
Naissance | ![]() Goupillières ![]() |
---|---|
Décès | ![]() Paris ![]() |
Nationalité | française ![]() |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Pierre François Devaux est un révolutionnaire parisien né à Goupillières (Calvados) le et guillotiné à Paris le 11 thermidor an II ().
Biographie
Né à Goupillières (Calvados) le , Pierre François Devaux est le fils de Gilles Devaux et Catherine Rivière. Il s'installe à Paris, 950 rue Plumet[1], où il devient jardinier fleuriste, et se marie avec Élisabeth Charlotte Dive, devenant ainsi beau-frère par alliance d'un autre futur révolutionnaire, Robert Guillaume Antoine Delabarre.
Son rôle au début de la Révolution est effacé, mais il succède en à Delabarre au Conseil général de la Commune de Paris, où il représente la section de la Croix-Rouge. Par quatre fois, il est appelé à garder la reine et ses enfants au Temple.
À la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (), il signe l'appel de la Commune à soutenir Maximilien de Robespierre et à libérer la Convention. Les signataires de cet appel sont mis hors-la-loi par la Convention dans la soirée. Quand les robespierristes sont capturés sans jugement, le tribunal révolutionnaire se borne à enregistrer son identité le 11 thermidor an II (), et il est exécuté avec 70 autres membres de la municipalité de Paris le jour même.
Ses biens, acquis à la République, ont été rendus à sa famille au terme d'une procédure qui a duré jusqu'en l'an XI.
Il laisse trois enfants, Jean-Pierre, Pierre-Étienne et Charlotte-Agnès Devaux.
Notes et références
- ↑ Michel Eude : La commune robespierriste, pages 342-343
Portail de la Révolution française
Portail de Paris
Portail de la politique française