Véronique Le Guen

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Véronique Le Guen
Avant l'expérience "hors du temps" de Véronique Le Guen présentation des connexions sur un mannequin, avec Michel Siffre
Biographie
Naissance

Saint Maur des Fossés (Val de Marne)
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 33 ans)
19e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Véronique BorelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

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Véronique Borel-Le Guen (née Véronique Borel le à Saint-Maur-des-Fossés dans le Val-de-Marne, morte le ) est une spéléologue française.

Ancienne élève de Sciences Po autrefois secrétaire de direction dans une maison d'édition, elle a été choisie pour ses qualités physiques et mentales pour une expérience hors du temps. Déjà recordwoman de plongée en siphon souterrain (47 heures d'immersion en Australie), elle s'est faufilée dans de nombreuses grottes souterraines immergées équipée de scaphandres et matériel respiratoire.

En couple avec Francis Le Guen, elle est principalement connue pour avoir réalisé une expérience d'isolement sous terre afin d'étudier les rythmes circadiens de l'être humain.

Expérience de chronobiologie

Le , Véronique 32 ans descend dans l'aven de Valat-Nègre dans le causse Noir, près de Millau, à 82 mètres de profondeur, pour une expérience de chronobiologie, dirigée par Michel Siffre et en collaboration avec de plusieurs membres du CNRS, du CNES, du CEA. Elle n'a de contact avec la surface que par radio, sans qu'aucune indication de temps (jour ou heure) ne lui soit communiquée. Rapidement, son rythme nycthéméral se déphase complètement avec celui de la surface. Elle ne ressort de sa claustration volontaire que 111 jours plus tard[1], le . Cette tentative inédite permettra de multiples études et analyses sur les rythmes biologiques et les cycles du sommeil.

Décès

Le , soit quatorze mois après sa sortie, Véronique Le Guen est retrouvée morte dans sa voiture garée rue du Pré-Saint-Gervais, à Paris ; elle avait absorbé une forte dose de barbituriques[2],[3].

Publications

  • Seule au fond du gouffre, Arthaud, 1989.
  • Curieux objets, étranges histoires (Flammarion, 2016) avec Pierre Bellemare

Illustrations

  • Véronique Le Guen en 1988
  • Traversée Tête Sauvage - Verna, Pierre Saint Martin, Pyrénées-Atlantiques, France.
    Traversée Tête Sauvage - Verna, Pierre Saint Martin, Pyrénées-Atlantiques, France.
  • Galerie du gouffre de la Pierre Saint Martin, France / Espagne.
    Galerie du gouffre de la Pierre Saint Martin, France / Espagne.

Notes et références

  1. Des rythmes de vie aux rythmes scolaires: Une histoire sans fin, Claire Leconte, Presses universitaires du Septentrion, 2017 p. 136.
  2. « Le suicide d'une spéléologue renommée Véronique Le Guen hors du temps », lemonde.fr, 20 janvier 1990.
  3. François de Negroni, Corinne Moncel, Le suicidologe: Dictionnaire des suicidés célèbres, Le Castor Astral, 1997, p. 284.

Articles connexes

Liens externes

  • podcast : Le témoignage de Philippe Jaenada dialogue avec la lecture du livre de Véronique Le Guen, Seule au fond du gouffre, par Babeth de Firmas. https://shows.acast.com/passages/episodes/enfermee-six-pieds-sous-terre
    Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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